A woman reacts in the Mavrovouni camp for refugees and migrants on the island of Lesbos, Greece, March 29, 2021. REUTERS/Elias Marcou
(en photo: immigration en cours de jeunes astrophysiciens, juristes, entrepreneurs et artisans pressés de contribuer à l’enrichissement de la France)
L’immigration en France soulève des enjeux majeurs touchant à la démographie, à la sécurité et à l’économie. Ces dimensions, trop peu souvent au cœur de débats publics, reflètent des transformations complexes qui interrogent sur l’avenir du pays.
De plus, la réalité de l’immigration est particulièrement difficile à évaluer sans quelques recherches préalable et une connaissance du fonctionnement institutionnel français : en effet, l’Establishment politique est depuis fort longtemps acquis à une idéologie selon laquelle le cosmopolitisme est un horizon indépassable, l’aboutissement d’une société démocratique reposant théoriquement sur l’idée de « progrès ».
Pourtant l’immigration de peuplement en cours depuis des décennies remet en question la stabilité et l’existence même de la nation française, en raison de son impact notamment démographique
Une population immigrée nombreuse (et en constante augmentation)
Les flux migratoires influencent et modifient profondément la démographie française et européenne depuis 40 ans: la crise des « migrants » s’amorce en effet dès la mise en place du rapprochement familial en 1974, qui aux côtés du « droit du sol » organise l’afflux d’immigrés non-européens en France.
En 2023, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la France comptait environ 7 millions d’immigrés, soit environ 10 % de la population totale. Si l’on ajoute les descendants directs d’immigrés, ce chiffre atteint au moins 14 millions d’individus soit 20% de la population selon les différents chiffres « officiels ».
Cependant, ces chiffres doivent être revus à la hausse si l’on considère que chaque année, plusieurs centaines de milliers de nouveaux visas sont délivrés : en 2022, l’Etat français a accordé 320 000 premiers titres de séjour , un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes.
Or par ce recours constant aux régularisations de masse – que ce soit par naturalisation ou octroi d’un titre de séjour – l’Etat français parvient à maintenir l’illusion d’une population immigrée dont le nombre serait quasi inchangé depuis des décennies. En réalité, des millions d’immigrés sont chaque année statistiquement intégrés à la population française, faisant ainsi naître ce que Jean Marie Le Pen appelle « la France de papier »
Parce que les statistiques ethniques sont (évidemment !) interdites en France, il est difficile d’évaluer précisément le poids démographique de l’immigration ; cependant si l’on regroupe la population étrangère, les immigrés naturalisés et les descendants d’immigrés (de parents nés en France ou à l’étranger), nous nous trouvons alors face à une population de près de 21 000 000 d’individus soit près de 30% de la population française.
Autre donnée cruciale à mettre en parallèle avec la précédente : le renouvellement de la population est désormais essentiellement le fait de familles non européennes. En effet selon l’INED, « …les natives et les immigrées avaient respectivement 1,8 et 2,6 enfants ». De plus, « la fécondité des immigrés varient selon le pays de naissance. Avec environ 3,5 enfants par femme, les immigrées originaires du Maghreb ont le taux de fécondité le plus élevé ».
Nous sommes bien ici face à une immigration de peuplement qui modifie en profondeur la physionomie de la population française, et celle de ses villes et campagnes.
Alors que les flux migratoires s’accélèrent sans cesse avec le soutien actif de la classe politique occidentale, c’est l’existence même du substrat ethnique français qui est remise en question
Ces mouvements migratoires modifient progressivement la composition de la population française, nuisant au sentiment d’appartenance communautaire nécessaire à toute cohésion nationale. Certaines zones urbaines connaissent une forte concentration de populations issues de l’immigration, à tel point que c’est la population de souche elle-même qui se trouve mise en minorité.
Comme l’indiquent différentes études notamment celle de l’INED, les familles issues de l’immigration extra-européenne affichent une fécondité légèrement supérieure à celle des familles de souche française, ce qui contribue à un rythme de changement plus rapide dans certaines régions.
Ainsi dans le département de Seine Saint Denis, où se trouve rappelons le la Nécropole Royale, le prénom Mohamed est le plus répandu parmi les nouveaux nés et ce depuis des années… L’altération culturelle et sociale de ces territoires rend aujourd’hui complexe voire impossible le maintien des traditions locales ou de l’identité ethnique/historique des français.
Si depuis fort longtemps la classe politique s’évertue à nier le lien entre insécurité et immigration, plusieurs études et chiffres montrent une surreprésentation de personnes d’origine étrangère dans les statistiques de délinquance, notamment en ce qui concerne certains crimes comme les vols, les agressions ou les trafics.
Selon le ministère de l’Intérieur, environ 20 % des individus mis en cause pour actes de délinquance en France en 2021 étaient de nationalité étrangère, un chiffre qui varie selon les régions et les types d’infractions. Si l’on considère la proportion de crime et délits commis par la population issue de l’immigration – la fameuse « France de papier » – le lien entre insécurité et démographie immigrée devient incontestable.
Le communautarisme est un autre problème consubstantiel à une intégration désormais impossible, tant en raison du poids démographique immigré que de l’absence d’un Etat fort capable de faire naître une communauté de destin.
Dans certains quartiers, des groupes ethniques se replient sur eux-mêmes, créant des zones où les valeurs et règles locales s’émancipent des normes dites républicaines et défient l’ordre public. Ce phénomène réduit à néant toute forme de cohabitation pacifique et mène progressivement à une fragmentation ethnique de la société. La présence de populations très importantes d’une même origine dans certains territoires soustrait ainsi ces derniers à l’Etat français, à ses lois et à sa population, formant ainsi de véritables enclaves étrangères au sein du pays.
Enfin, la capacité d’intégration est mise à rude épreuve par l’ampleur des flux migratoires. Lorsqu’une population immigrée dépasse un certain seuil, les institutions, qu’il s’agisse de l’école, des services publics ou des structures d’aide, ne sont plus en mesure de remplir leurs missions. L’armée et le service militaire, autrefois piliers de la vie républicaine, ont de plus été progressivement dévalorisés par les différents gouvernements qui ont ainsi détruit un outil capable, dans une certaine mesure, de favoriser un sentiment d’appartenance chez les personnes issues de l’immigration.
Sur le plan économique, l’immigration a un coût considérable pour les finances publiques, en dépit de discours officiels ou médiatiques destinés à minimiser cet impact.
L’un des postes les plus souvent mentionnés est l’aide médicale d’État (AME), qui offre une couverture sanitaire aux immigrés illégaux ; en 2022, le budget de l’AME s’élevait à environ 1,2 milliard d’euros, un montant en constante augmentation.
Soulignons ici le fait qu’en dépit des discours « choc » de Retailleau, Barnier et consorts, ce budget demeurait stable dans le cadre de la loi de finance 2025, démontrant à nouveau que la droite molle ne diffère qu’en peu de choses de la gauche pour ce qui est de la question migratoire
À cela s’ajoutent les dépenses indissociables de l’accueil des demandeurs d’asile : l’hébergement, le versement d’allocations et l’accompagnement social représentent un coût de plusieurs milliards d’euros annuellement. L’Aide aux demandeurs d’asile représente à elle seule 300 millions d’euros, pour un projet de loi de finance 2025 consacrant plus de 2 milliards d’euros à une mission « immigration, asile et intégration »….
L’immigration impacte également fortement le système de prestations sociales: en 2021, environ 40 % des bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) étaient d’origine étrangère, selon les données du ministère des Solidarités.
Cela met en lumière les difficultés d’insertion économique que rencontrent certaines populations immigrées, en particulier celles issues de pays extra-européens. L’état moribond du marché du travail français, l’absence de qualifications et le jeune âge des immigrés qui entrent massivement sur le territoire depuis des années viennent naturellement grossir le rang des bénéficiaires de l’Etat-providence socialiste.
Un assistanat payé bien évidemment par les taxes et impôts des travailleurs français, comme indiqué précédemment
Le financement de l’immigration par l’Etat et les deniers publics constitue en 2024 un véritable crime contre le peuple de France qui s’appauvrit de façon continue, alors que l’accès à la propriété et le coûts des biens primaires augmentent sans cesse.
Les TPE/PME, entrepreneurs individuels, libéraux et artisans sont les premières victimes d’un racket fiscal destiné aujourd’hui en trop grande partie à organiser l’installation de populations immigrés sur le sol français – avec à la clé une situation économique nationale insalubre, et une qualité de vie dégradée.
Un autre aspect de l’immigration concerne le marché du travail. Alors que certains secteurs comme les travaux publics, le bâtiment ou l’hôtellerie recourent de plus en plus fréquemment à des travailleurs immigrés, cette dépendance à une main d’œuvre étrangère pose des questions fondamentales.
La première est celle de la formation et de l’emploi des jeunes Français qui pourraient répondre à ces besoins, si l’Etat se décidait à favoriser leur insertion sur le marché du travail plutôt que de se préoccuper de l’avenir de populations allogènes . En préférant recruter une main-d’œuvre étrangère parfois moins coûteuse, les entreprises contribuent quant à elle indirectement à fragiliser l’emploi et la situation des travailleurs français.
Une seconde problématique renvoie fatalement à la question de l’assistanat mis en place par un système socialo-communiste qu’aucun gouvernement n’ose remettre en question, ce depuis des décennies. Comment combler les besoins du marché du travail sur les secteurs « en tension » si nombre de français (de souche ou issus de l’immigration) vivent de prestation sociales – RSA, APL, allocations familiales diverses, autant d’aides qui versées sans contrôle réel – qui ôtent tout intérêt au travail ?
Enfin, il est important de noter que l’immigration peut aussi représenter un atout économique dans certaines conditions. Lorsque les arrivées concernent des individus qualifiés ou qu’elles permettent de combler des besoins spécifiques du marché du travail, elles favorisent l’innovation et le dynamisme économique.
Cependant cette solution revient une fois encore à renoncer à former les français et européens aux secteurs et métiers d’avenir, tout en privant les pays d’origine immigrée d’une main d’ouvre qui leur est nécessaire
Isaac Louria (1534-1572), surnommé le Ari (un acronyme pour "le Lion divin" en hébreu), est…
Les Sicambres et les racines profondes de l’histoire européenne Les Sicambres, qui formaient une tribu…
L'effondrement du régime al-Assad : un écroulement sans combat Moins de 10 après l’écrasement de…
Tradition primordiale et Unité métaphysique L’idée de tradition primordiale développée par René Guénon et la…
Contexte historique et contemporain du soutien à Israël au sein de la droite française Le…
Victoire de Donald Trump, une opportunité pour les États-Unis et l'Europe La victoire de Donald…